10 questions à se poser avant une injection
BLOG
10 questions à se poser avant une injection
Du mal à se décider pour effectuer une injection de fillers… Est-ce le bon moment ? Va-t-on pouvoir aller travailler tout de suite après ? Est-ce vraiment sans danger ?
Qui ne s’est pas posé ce type de questions. Alors pour vous aider, nous avons listé les 10 questions à se poser avant une injection.
Question 1 : Est-ce vraiment nécessaire ?
Ce n’est pas parce que votre meilleure amie vous en parle depuis quelques mois avec enthousiasme que vous devez obligatoirement vous précipiter pour vous faire traiter. L’injection de fillers n’est pas un geste anodin, elle nécessite une réflexion importante et doit faire l’objet d’une démarche propre au patient. La consultation d’un professionnel de santé habilité est nécessaire avant toute démarche afin de bien comprendre vos attentes et vous conseiller au mieux sur des solutions adaptées à vos besoins.
Pas encore de rides ? Sachez que les injections ont démontré leur rôle de prévention du vieillissement cutané et que plus tôt vous vous en préoccuperez, moins les signes du temps seront visibles.*
* Le vieillissement cutané – prévention – traitements, Dr Hervé Van Landyt
Question 2 : Quels sont les risques ?
Toute intervention comporte des risques. Parmi les moins sévères, on note la présence d’hématomes, d’œdèmes, d’érythèmes, ou de rougeurs localisées. L’apparition de granulomes est également possible mais plus rare. Cela peut varier selon le produit et la procédure retenue. Malgré tout, sachez que les produits injectés sont aujourd’hui résorbables et donc disparaissent à terme.
En cas de réactions indésirables à la suite d’un traitement esthétique, veuillez consulter un professionnel de santé habilité.
Question 3 : A qui s’adresser ?
Vous ne devez pas choisir votre praticien à la légère. Il est recommandé de vérifier que celui-ci est bien inscrit au Conseil de l’Ordre des Médecins. Sa connaissance anatomique est importante mais son sens artistique l’est également. A-t-il une bonne réputation ? Vos proches pourraient vous en parler et les avis sur Internet peuvent vous aider à vous faire une première opinion.
Question 4 : Comment se passe l’intervention ?
Votre praticien doit faire preuve d’une bonne écoute, comprendre vos attentes (voir les décoder), vous parler de la procédure et des risques encourus de manière à ce que vous puissiez vous faire une idée précise. Il vous accordera un temps de réflexion et recueillera votre consentement. “En vertu de l’article R.4127-35 du Code de la santé publique, le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille, une information loyale, claire et appropriée sur son état et les soins qu’il lui propose”.
Question 5 : Qui pratiquera les injections ?
C’est bien votre praticien qui doit intervenir et non pas son assistante ou un autre médecin que vous n’auriez pas déjà rencontré. Même si la législation peut être plus souple dans d’autres pays que la France, ici, seuls les médecins habilités peuvent injecter des patients.
Comment ça se passe ?
Question 6 : Existe-t-il des incompatibilités ?
Il peut exister une hypersensibilité aux fillers mais cela reste rare. Une réaction à la lidocaïne (un anesthésiant contenu dans certains produits pour amoindrir les douleurs) est possible. Il n’est pas recommandé d’injecter dans des zones qui présentent une inflammation cutanée ou qui viennent de subir un traitement esthétique au préalable (laser, peeling mais aussi injections). Il n’est pas recommandé non plus de procéder à une intervention si vous êtes enceinte ou si vous effectuez des soins d’orthodontie importants. Enfin, pensez à indiquer à votre médecin tout type de maladies et si vous êtes sous traitements médicamenteux. En fonction de votre situation, votre médecin décidera de procéder ou non au traitement.
Question 7 : Quelles sont les recommandations ?
La tendance est d’injecter avec précision les zones concernées avec le moins de produit possible mais cela dépendra du diagnostic porté par votre praticien. Sachez toutefois qu’il n’est pas conseillé d’injecter plus de 1ml par zone de traitement en une seule séance. Il existe de nombreux fillers sur le marché, les indications ainsi que les zones à traiter peuvent différer d’un produit à l’autre. Parmi les zones traités, nous pouvons retrouver : lèvres, menton, contour des yeux.. Ils seront plus ou moins réticulés et plus ou moins volumateurs. Votre praticien saura vous conseiller.
Question 8 : Quelles sont les précautions à prendre après l’intervention ?
Il est recommandé de ne pas masser la zone injectée de manière excessive et d’éviter de se maquiller pendant les 12 heures suivant l’intervention. Il est déconseillé également de pratiquer un exercice sportif intense dans les 24 heures. Evitez aussi d’augmenter la température du corps notamment au travers d’un sauna ou d’un hammam ou de vous exposer au soleil de manière prolongée.
Question 9 : Est-ce qu’un marquage CE ou ISO est suffisant ?
Les produits de comblement (fillers) sont des dispositifs médicaux, à ce titre ils disposent d’un marquage CE propre aux dispositifs médicaux, essentiels et obligatoires. En effet, en France, l’Agence Nationale de Sécurité de Médicament et des produits de santé (ANSM), et les organismes notifiés (ON) évaluent la conformité du dispositif médical aux exigences mentionnées dans le règlement européen . Ils contrôlent, règlementent et assurent la surveillance de ces produits pour garantir la sécurité des patients. N’hésitez pas à consulter leur site.
Question 10 : Combien de temps les résultats vont-ils durer ?
Aujourd’hui, seuls les produits résorbables peuvent être utilisés. Cela veut dire qu’au fil du temps, les effets des produits injectés vont s’atténuer jusqu’à leur disparition. Selon les produits, la zone traitée et votre hygiène de vie (pas de tabac, alcool,…), la durée peut varier de 8 mois à 20 mois. Néanmoins il faut savoir que plus vous ferez des injections, moins il sera nécessaire de mettre de grandes quantités car les injections vont stimuler l’activité des cellules de soutien de la peau (fibroblastes) qui vont à leur tour se mettre à produire du collagène et de l’acide hyaluronique naturellement.1
1 Clelia Monteux, Endermologie® : preuves de la stimulation des fibroblastes, 08/01/21
